Chaud ou froid? Éternelle question
Karine s’est foulé une cheville en courant. André est courbaturé après avoir joué à quatre pattes avec ses petits-enfants. Le petit Alex s’est cogné la tête en jouant. Qui doit appliquer du chaud? Qui doit appliquer du froid? Permettez-moi de clarifier la question.
Le froid : un anti-inflammatoire
Le froid diminue le flux sanguin à l’endroit où il est appliqué. C’est ce qu’on appelle la vasoconstriction et qui permet de diminuer l’inflammation et les spasmes musculaires. On applique du froid en cas de :
• Blessure comme une élongation, une entorse ou une fracture;
• Contusion (coup);
• Problème en « ite » tel que tendinite ou bursite.
On pose un sac de glace ou de légumes congelés dans une serviette humide sur la zone douloureuse.
Durée : 10 minutes aux heures pendant les premières 48 à 72 heures suivant un traumatisme ou jusqu’à ce que l’enflure ait diminué. Ensuite, au besoin.
Donc, Karine et Alex doivent appliquer du froid sur leur blessure.
La chaleur : un relaxant musculaire
La chaleur entraîne un effet vasodilatateur; elle augmente le flux sanguin pour oxygéner les muscles, ce qui accélère leur assouplissement. On applique du chaud en cas de :
• Douleur chronique (qui persiste ou revient);
• Douleur subaigüe (2 semaines après la blessure initiale);
• Tension musculaire (« rackage »).
Tout comme pour le froid, on peut entourer d’un linge humide un sac magique ou une bouillotte pour augmenter l’efficacité par rapport à la chaleur sèche.
Durée : entre 10 et 15 minutes, de 2 à 3 fois par jour.
André doit donc mettre de la chaleur pour apaiser son dos.
En résumé, il faut appliquer du froid sur une blessure et de la chaleur sur une raideur. Toujours hésitant? Privilégiez la glace. Vous ne courez aucun risque d’aggraver la situation. Le pire qu’il puisse arriver, c’est que vous ne ressentirez aucun effet.
Si votre situation est complexe, communiquez avec notre équipe au 450-704-4121.
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